Paroisse de Puyoô et Notre-Dame d'Abet

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Cinquième dimanche du temp ordinaire

Sainte Véronique Femme ayant essuyé le visage du Christ montant au Golgotha (Ier siècle)

Tableau médiévale représentant sainte véronique et le linge de la sainteFace

Dimanche 4 février 2024


Le jour du sabbat Jésus, juif pratiquant, entre dans la synagogue de Capharnaüm et il enseignait.

Le démon s'inquiétait : « Que nous veux-tu Jésus le nazaréen ? » « Es-tu venu pour nous perdre ? ».

Employant le NOUS pluriel, ce démon parle au nom d'un groupe, conscient qu'il y a danger pour son royaume !

Il nomme Jésus de « Saint de Dieu » ; Moïse et d'autres furent des « saints de Dieu » en fait tout en « sachant qui il était », (Evangile de ce jour) l’esprit mauvais refuse d'honorer Jésus pour ce qu'il est, le fils de Dieu.

Jésus l’empêcha de parler comme quoi, on discute pas avec l'ennemi.

Les démons savaient qui il était, mais Jésus leur réclamait le silence. Les honneurs venant du mauvais peuvent très vite tourner mal.

Selon le proverbe romain, « Il n'y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne » !
Le Capitole cœur du pouvoir religieux est tout proche de la roche Tarpéienne d'où les condamnés à mort était précipités pour l'exécution de leur condamnation.
Si les pharisiens étaient capables de flatter Jésus pour le faire tomber dans un piège, à plus forte raison l'ennemi peut faire semblant d’honorer ou de rendre service, pour très vite faire tomber !

Donc Jésus sort de la synagogue et avec ses disciples il passe dans la maison de Simon et d'André. Pour nous, ce serait le repas du dimanche, sauf que la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre.
Jésus en est tout de suite informé, il s'approcha, la saisit par la main et la fit se lever. Déjà, elle n'avait plus de fièvre, sur un geste, Jésus pouvait stopper ce genre de mal d'autant plus que cette femme n'attendait que cela pour servir.
Avec Jésus surviennent les temps messianiques et comme annoncé beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies sont guéris !
Sans oublier ce que Marie disait à Bernadette, c’est que finalement le plus important n’est pas la guérison physique, mais que les âmes entrent dans le royaume, d'où la prédication de Jésus, appuyée par la guérison de beaucoup de gens.

S’il ne trouve pas la foi nous savons que Jésus ne guérit pas car il pourrait leur arriver pire encore et puis il nous a demandé de le suivre avec notre croix et ce n'est pas forcément sur du terrain plat !

Nous connaissons la parole de Marie à Bernadette :
« Je ne vous promets pas le bonheur dans ce monde mais dans l'autre ».

Santé ou non, imitons Jésus dans sa recherche d'un endroit désert pour prier L'Esprit Saint en nous donnant les Ecritures nous suggère que nous pouvons à l'exemple de Job poser à Dieu la question de la souffrance !
Job n’a pas eu la chance de la belle-mère de Pierre si ce n’est vers la fin de sa vie. L'Esprit Saint nous montre que nous pouvons comme Job constater la dureté de la vie mais sans révolte contre Dieu. Tous simplement Job disait avec foi « C'est vers Dieu que pleurent mes yeux ».

A l'approche du 11 février, journée mondiale des malades, je voudrais rappeler combien la chambre du malade peut être un lieu de sainteté.
Lieu de souffrance c’est certain mais sans oublier « qu’une âme ne crie jamais aussi juste que dans la souffrance ».
Le cri de douleur peut placer dans une réelle humilité tout à fait nécessaire puisque seuls les petits entrent dans le Royaume de Dieu. Je me souviens avoir lu que ceux qui entraient dans la chambre de Jacintha devenue sainte Jacinthe, étaient saisis par une onction très particulière.
Son abandon à la volonté divine rayonnait d’une grande force.

Marthe Robin disait ces paroles mystérieuses pour quelqu'un de distrait mais tellement édifiantes pour un cœur attentif :
« Mon Dieu, je vous aime ! Oh Jésus, je vous remercie pour tant de joies, tant de saintes émotions que vous avez mises en mon âme aujourd'hui ! Ce matin je pensais : ah ! si l'on connaissait tous les mystères de la chambre du malade, on n'oserait ni le plaindre, ni s’apitoyer sur son sort, on envierait la part qui lui est faite […] On s'agenouillerait d'admiration, dans l'angoisse, dans la joie de ce que Dieu réalise ». journal page 64 Texte 11, un mois avec MR.

Pour trouver du secours,
« Regardons le souvent, regardons le souvent, regardons le longuement, regardons-le toujours, pour lui ressembler dans ce qu'il est : doux et humble de cœur, rempli d'amour, rempli de charité, de compassion et de pardon pour tous, obéissant... et obéissant jusqu'à la mort sur la croix, pauvre dans sa naissance, dans sa vie et à sa mort... pauvre et sans égal. » (cinquième mystère douloureux, le Rosaire avec MR).

Amen


Contact : Père Bernard Fort. Adresse de courriel : contact arobase paroisse-puyoo point fr. 
téléphone : 05 59 65 13 47 .

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